LIFE COMPOLIVE

Action décarbonations et logique d’économie circulaire

La ville de Martos, en Adalousie, place forte mondiale de la production d’olive, est bien connue aussi pour ses activités rattachées au plastique. Pas étonnant donc que ce pôle dynamique au croisement de l’agriculture et de l’industrie, soit aujourd’hui le port d’attache du projet d’envergure européenne LIFE COMPOLIVE destiné au développement d’une nouvelle génération de bio composites à base de déchets d’élagage d’oliviers. 

Les sept partenaires européens à l’origine de ce projet, dont les entreprises Caliplast et Plasturgia, experts de la plasturgie en Loire-Atlantique,  œuvrent pour proposer des matériaux écologiques et durables, en remplacement du plastique 100% fossile, dont la production et l’incinération génèrent environ 400 millions de tonnes de CO2 par an au niveau mondial auxquels il faut ajouter les plus de 500 millions de tonnes de CO2 émises chaque année dans la région de Jaen par la combustion en plein champ des déchets d’élagage des oliviers. Les premières applications de la filière LIFE COMPOLIVE consistent en la fabrication de pièces pour les secteurs de l’automobile et de l’ameublement domestique, à partir d’un polymère recyclé auquel on ajoute 30 à 40% de fibres d’olivier.  Au-delà des effets mesurés sur la réduction de l’empreinte carbone, la logique d’économie circulaire de ce programme coordonné par le centre technologique Andaltec  favorise, en encourageant la gestion économique et écologique des déchets oléicoles, la création de nouvelles chaînes de valeur dans le secteur primaire.